1.8.09

Second Cercle



Je voyais devant nous un antre sans lumière
Dont le rugissement ressemble à la tempête
Qui soulève parfois les vagues de la mer.

L'infernal tourbillon, tournoyant sans arrêt,
Emporte les esprits mêlés dans son tumulte,
Les frappe, les culbute, les presse de partout,

Les faisant tous rouler au bord du précipice,
Où l'on sent redoubler leur angoisse et leurs cris,
Et ils insultent tous la divine bonté.

Et je compris enfin que c'est par ce supplice
Que l'on punit là-bas le péché de la chair,
Qui nourrit l'appétit aux frais de la raison.

Source Wikipedia : La divine comédie Chant V

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